avril

mardi 1er avril 2025

correction du DS du 25/03 (1 heure)

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Q2 : Qu’est-ce que le taux d’intérêt ? Où, comment et par qui est-il fixé ?

O2 : comprendre que le taux d’intérêt – à la fois la rémunération du prêteur et le coût du crédit pour l’emprunteur – est le prix sur le marché des fonds prêtables.

Les circuits de financement et le marché des fonds prêtables

I/ Organisation et fonctionnement du circuit de financement

A) Structure du système de financement

Doc.4 p.77

Pour financer son activité, une entreprise peut avant tout accumuler une épargne préalable à son investissement, on parle d'auto-financement, c'est de la finance interne puisque le financement se fait par l'entreprise elle-même (ce qui suppose qu'elle a une capacité de financement). Mais lorsque l'entreprise est en besoin de financement, elle doit trouver des fonds. Le circuit de financement peut se faire par l’intermédiaire des institutions financières (comme les banques) ou plus directement par les marchés financiers (le marché des obligations ou les actions).

Dans le cadre de la finance externe, on distingue la finance directe et la finance indirecte :

                - financement direct (ou de marché) : sur le marché des capitaux, les agents à besoin de financement émettent des titres (actions, obligations) sur les marchés financiers, des titres de créances négociables sur les marché monétaire, achetés par des agents à capacité de financement. On parle de finance désintermédiée (absence d’intermédiaire entre capacité et besoin de financement).

                -financement indirect (ou intermédié) : un agent financier joue le rôle d’intermédiaire (en général les banques) entre les agents à besoin et ceux à capacité de financement. Les uns effectuent des dépôts, les autres obtiennent des crédits moyennant le paiement d’un intérêt. Ce financement est soit monétaire (les banques créent la monnaie qu’elles prêtent), soit non monétaire (les banques transforment des dépôts à court et moyen terme en crédits à LT.

B) Les modalités financement (les principaux titres de financement)

Prêts, obligations, actions, effets de commerce, billets de trésorerie….

Action : titre de propriété émis par une entreprise pour se financer et acheter par un actionnaire. Elle donne lieu à une rémunération annuelle appelée dividende. Titre de propriété d’une fraction du capital d’une entreprise qui donne droit à un revenu, les dividendes et à une participation à l’information et au contrôle de l’entreprise.

Obligation : valeur mobilière, titre de créance à long terme donnant lieu au règlement d’un intérêt (en principe fixe), déterminé au moment de l’émission. Echangées sur les marchés financiers (titre de dette émis sur le marché financier par une entreprise ou par un Etat).

II/ le taux d’intérêt

A) Un coût et un revenu

Doc.2 p.78

Lorsqu'un agent économique fait un emprunt (demande un crédit), il souhaite soit réaliser un investissement rentables dont les gains espérés sont supérieurs aux coûts (capital + intérêt), soit pour réaliser une dépense importante qui nécessiterait d'accumuler une épargne très importante pendant longtemps alors que le besoin est immédiat.

Plus le taux d’intérêt est élevé et plus l’agent économique est incité à épargné car les revenus espérés de cette épargne sont importants, ce qui permettra d’accroître le niveau de consommation. A condition que les prix n’augmentent pas plus rapidement que le revenu. Autrement dit, l'individu épargne si le taux d'intérêt est supérieur au taux d'inflation (nous verrons ça). Inversement, des taux d'intérêt élevés coûtent cher à l'emprunteur, ce qui freine l'investissement. Ainsi, quand le taux d'intérêt diminue, c'est l'investissement qui est stimulé et l'épargne qui ralentit.

Les agents a BDF acceptent de payer un intérêt car c’est le prix à payer pour disposer de l’argent dont ils ont besoin (ils espèrent que le taux d'intérêt sera inférieur à la rentablité de leur investissement.. Les agents à CAF renoncent eux à utiliser cette somme pour leur propre consommation, il est donc normal qu’ils se rémunèrent pour cette renonciation auprès de celui qui disposera de la somme. On dit du taux d’intérêt qu’il est le prix de l’argent. C’est le prix du service financier qui nous permet d’obtenir les fonds dont on a besoin.

Taux d’intérêt : prix calculé comme un pourcentage du montant emprunté, que fait payer un prêteur à un emprunteur pour l’utilisation de son épargne pendant un an. En général, plus la durée de l’emprunt est longue et plus le taux d’intérêt et le coût de l’emprunt sont élevés.

Mathématiquement, le taux d'intérêt correspon au rapport entre le montant des intérêts et le montant du capital emprunté : tx d'intérêt = (intérêts/ capital emprunté) x 100

Je prête 1000 euros au taux de 5%, je reçois en fin d’année 1050 euros (1000 euros de capital initial et 50 euros d'intérêt). Ecart de 50 euros = 5% de 1000 euros : c’est un revenu (on parle de revenu du capital, c’est un revenu primaire)

donc 5 = 50/1000   x100

J’emprunte 1000 euros au taux de 5%, je rembourserai 1050 euros. Ecart de 5 euros = 5% de 100 : c’est un coût.

Donc le taux d’intérêt est un coût pour l’emprunteur et un revenu (une rémunération) pour le prêteur.

lundi 7 avril 2025

!!! créancier : celui qui prête l’argent. La somme qu’il a prêtée correspond à la créance. Mais la même opération peut être analysée du point de vue de celui qui a emprunté, c’est le débiteur et il a contracté une dette vis-à-vis du créancier.

Dette : engagement de remboursement d’une somme d’argent. Celui qui détient une dette envers quelqu’un est son débiteur. Les dettes sont inscrites au passif (comme dans le bilan de l’entreprise : passif : d’où viennent les ressources ? : fonds propres + dettes).

Créance : droit d’exiger le versement d’une somme d’argent. Celui qui détient une créance sur quelqu’un est son créancier. Les créances sont inscrites à l’actif du bilan.

∆ Les deux termes sont complémentaires : deux points de vue sur la même opération. Il n’y a pas de crédit sans ces deux agents. L’un ne va pas sans l’autre. Tout créancier à son débiteur et inversement.

B) Le marché des fonds prêtables

Doc.3 p.79

L'offre de fonds est croissante car plus le taux d’intérêt augmente plus il y a d’agents prêts à renoncer à une partie de leur revenu. La demande est décroissante car plus le coût du crédit augmente moins il y a d’agent disposés à s’endetter.

2-autorégulartion : si le taux d’intérêt est supérieur au taux d’équilibre, l’O est > à le D de fonds, donc le taux d’intérêt va diminuer faisant ↗ la demande et ↘ l’offre pour rejoindre l’équilibre.

Inversement si le taux est < au taux d’équilibre, alors l’O est < à la D, donc le taux va augmenter, faisant diminuer la demande et augmenter l’offre.

Lorsque le taux d'intérêt augmente l'investisseurs renonce à son projet puisque les gains associés (rentabilité) sont inférieurs au coût du crédit (taux d'intérêt). Le projet n'est donc pas financé.

Pour comprendre comment se fixe le taux d’intérêt, les économistes travaillent à partir d’un modèle simplifié, « le marché des fonds prêtables », lieu hypothétique de rencontre entre l’offre et la demande de capitaux, en fonction du taux d’intérêt. Le taux d’intérêt est alors le prix d’équilibre fixé par le marché entre l’offre et la demande de capitaux.

On comprend ainsi que lorsque le taux d'intérêt augmente, l'épargne augmente car les ménages veulent prêter leur argent en le plaçant alors qu'inversement l'investissement est ralenti car les projets coûtent trop cher. Inversement, lorsque le taux d'intérêt diminue, l'épargne diminue aussi et l'investissement est relancé. Comme vous le comprenez, l'équilibre est difficile à trouver.

Dans la réalité, la confrontation entre l’offre et la demande est importante, mais le taux d’intérêt est également déterminé par d’autres facteurs :

-il varie tout ‘abord avec le risque de crédit (plus l’emprunteur présente des garanties de remboursement et plus le taux d’intérêt est faible).

-ensuite, le taux varie avec la durée (plus le crédit est long et plus le taux d’intérêt est élevé).

-enfin, le taux d’intérêt dépend de l’inflation…

C) Taux d’intérêt réel et nominal (pourquoi l’inflation allège-t-elle le poids des dettes ?)

Doc.4 p.93

11-car le taux d’intérêt réel tient compte de l’évolution du niveau général des prix et il permet donc une approche plus fine de l’évolution du pouvoir d’achat de l’emprunteur ou du prêteur.

12-non, on ne le connaît pas car on ne connaît pas le niveau futur de l’inflation, mais on peut l’estimer à partir d’anticipations d’inflation qui sont déterminées à partir d’observations passées. En Europe par exemple, les agents savent que l'inflation a peu de chances de dépasser les 2%.

13-tx réel = tx nominal – inflation

Tx réel = 8 – 3 = 5%

mais attention cette formule est une approximation de la formule suivante :

Valeur réelle = valeur nominale / indice des prix x 100

j'explique : imaginons que vous disposiez d'un billet de 100 euros au début de l'année. Vous n'allez pas l'utliser pendant un an. En fin d'année, vous disposez toujours du billet, mais il n'a plus la même valeur qu'en début d'année car durant cette période les prix ont augmenté (inflation). La question que l'on doit se poser est la suivante. Quelle est la valeur de ce billet de 100 euros, exprimée en euros de début d'année (en euros n'ayant pas connu l'inflation donc).

produit en croix :

date t date t+1
indice des prix 100 103
valeur du billet ? 100

ce qui coûtait 100 en début d’année, coûte 103 en fin d’année (c'est l'inflation). Mais quelle est la valeur à la date t+1 du billet de 100 euros, exprimée en euros de la date t ?

valeur du billet en t+1 exprimé en euros de t : 100/103  x 100 = 97,1

vous remarquez que la formule qui précède correspond au produit en croix, mais également à la formule notée précédemment :

Valeur réelle (97,1) = valeur nominale (100, le billet) / indice des prix (103) x 100 (base 100 de notre indice des prix)

Ainsi, disposer du billet de 100 euros en fin d'année, confère le même pouvoir d'achat que 97,1 euros en début d'année. Le pouvoir d'achat a donc diminué.

Reprenons le doc.4 p.93, question 13. Somme à rembourser en valeur réelle ? 

10 000 euros à 8%, il faudra donc rembourser :

10 000 x 1,08 = 10 800 euros

Mais quelle est la valeur de ces 10800 euros remboursés en fin d'année, exprimée en euros de début d'année, c'est à dire en euros n'ayant pas connu l'inflation ? Quelle est leur valeur réelle ?

Valeur réelle = 10800/ 103 x 100 = 10485,4

Donc les 10800 euros que l'on rembourse en fin d'année ont le même pouvoir d'achat que 10485 euros en début d'année.

Si les prix n’avaient pas augmenté l’emprunteur aurait remboursé 10800 euros ayant la valeur de 10800 euros en début d’année. Alors qu’aujourd’hui il rembourse 10800 euros ayant la valeur de 10485 euros en début d’année. Ainsi on voit que le taux d'intérêt réel de l'emprunt n'est que de 4,85% (proche des 5% que nous avons trouvé précédemment, mais je vous l'ai dit, la première formule n'est qu'une aproximation fonctionnant pour de toutes petites variations).

On en conclut que l'inflation allège le poids des dettes.

On en reparle...

mardi 8 avril 2025

Pourquoi l’inflation allège-t-elle le poids des dettes ?

Soit une économie qui connaît une inflation de 5%. Ce qui coûtait 100 euros au début de l'année coûte 105 euros en fin d'année. Imaginons le client d'une banque qui décide d'emprunter 100 euros au taux de 3% pour sa consommation. Il devra rembourser en fin d'année 103 euros. Ainsi, les 103 euros qu'il rendra à son banquier n'auront pas le même pouvoir d'achat que les 100 euros qu'il a emprunté en début d'année. Avec ces 103 euros, le banquier ne pourra pas acheter la même quantité de biens et services que le client avec 100 euros. Le banquier a donc fait une mauvaise opération et le client a lui fait une bonne opération. Voilà pourquoi l'on dit que l'inflation allège le poids de la dette. La somme que le client a remboursée n'a pas la même valeur que l'argent que le banquier lui a prêté.

Taux d’intérêt nominal : taux réellement fixé avec la banque et donnant lieu aux remboursements.

Taux d’intérêt réel : taux d’intérêt nominal auquel on déduit l’effet de l’augmentation des prix

14-le taux d'intérêt est négatif lorsque l'inflation est supérieure au taux d'intérêt. Situation favorable aux emprunteurs. On dit que l'argent est gratuit car la somme que l'on rembourse en fin de période à une valeur réelle inférieure à la somme que l'on a empruntée.

si j'emprunte 100 euros à 3% mais que l'inflation s'élève à 5 % sur la période alors :

taux d'intérêt réel = 3 - 5 = -2

J'ai emprunté 100 euros à 3% je rembourserai donc 103 euros. Mais ces 103 ne permettent pas d'acheter la même quantité de biens que les 100 euros en début d'année. 103/105 x 100 = 98,1. Avec 103 euros en fin d'année on a le même pouvoir d'achat qu'avec 98,1 euros en début d'année. L'emprunteur fait donc une excellente affaire, il a emprunté une certaine somme et il rembourse un capital qui correspond à une somme inférieure. C'est comme si on lui faisait cadeau d'une partie de son crédit, on lui fait cadeau de 1,9 euro (100 -98,1 = 1,9).

Q3 : D’où viennent les revenus des ménages et comment les utilisent-ils ?

O3 : savoir que le revenu disponible des ménages se répartit entre consommation et épargne et qu’ils peuvent dégager des capacités ou des besoins de financement.

I/ D’où viennent les revenus des ménages ?

A) Les revenus primaires

Doc.1 p.80

Revenus primaires : revenus réguliers issus du travail, du capital ou des deux. Revenus avant les opérations de redistribution. On distingue :

-revenus du travail (salaires, primes, heures supplémentaires)

-revenus du capital (loyers, intérêts, dividendes…)

-revenus mixtes (honoraires du médecin ou de l’avocat, profits de l’entreprise individuelle)

Donc revenus primaires = revenus du travail + revenus du capital + revenus mixtes

B) Des revenus primaires au revenu disponible brut

Doc.1 p.80

1-RDB = RP – Impôts et Cotisations + Prestations sociales

on peut compliquer légèrement : RDB = RP – Impôts – Cotisations + Prestations sociales + transferts entre ménages

RDB = RP – (Impôts + Cotisations) + Prestations sociales + transferts entre ménages

RDB = RP – prélèvements obligatoires + prestations sociales + transferts entre ménages

On retranche les impôts et cotisations sociales des revenus primaires et l’on ajoute les prestations sociales (revenus de transferts : allocations familiales, RSA, pensions de retraite, allocations chômage).

Revenu disponible brut : revenu après les différentes opérations de redistribution. Revenus primaires moins prélèvements obligatoires + prestations sociales + autres transferts.

lundi 28 avril 2025

correction de l'IE

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II/ comment les ménages utilisent-ils leur revenu ?

A) Epargne et consommation

Doc.2 p. 80

taux d’épargne = épargne / RDB   x100

En France, en 2016, d’après l’insee, sur 100 euros de revenu disponible brut, les ménages en épargnent 14.

L’épargne est utilisée pour la FBCF (investissement en logement+ I des EI) et en capacité de financement.

On peut dégager une capacité de financement et être pourtant endetté, puisque la dette est mensualisée, c’est une partie du RDB, et une autre partie du RDB peut être consacrée à de la capacité de financement.

B) Comment arbitrer entre consommation et épargne ?

1) A CT, à l’aide du taux d’intérêt et du taux d’inflation

stratégie à court terme. Au quotidien cette question est tranchée par l’économiste à travers l’étude du taux d’intérêt auquel l’argent est placé s’il n’est pas consommé immédiatement. Le taux d'intérêt peut être défini comme le prix de l'argent (c'est en fait le prix du service financier rendu par une banque à son client. N'oublions pas que la banque (le créancier) renonce à cet argent pour le prêter, il est donc normal de faire payer l'emprunteur -le débiteur- pour cette renonciation).

-Si le taux d’intérêt augmente (et s'il est supérieur au taux d'inflation), l’agent à intérêt à épargner car son placement lui permettra de consommer plus de biens dans le futur.

hypothèse 1:

taux d'inflation = 5 %   L'ensemble de biens et services qui coutaient 100 euros en début d'année, coûte en fin d'année 105 euros

taux d'intérêt = 10%       SI l'on place à la banque 100 euros en début d'année, on recevra 110 euros en fin d'année.

Dans ces conditions, l'agent a intérêt à placer son argent à la banque car avec les 110 euros récolter en fin d 'année il pourra acheter un nombre de biens et de services supérieur au nombre de biens et services qu'il aurait pu acheter en début d'année avec 100 euros.

110/105  x100 = 104,8

Ainsi, les 110 euros récupérés en fin d'année ont le même pouvoir d'achat que 104,8 euros en début. L'individu consommera plus avec 110 euros en fin d'année qu'avec 100 euros en début d'année, il a donc bien fait de placer son argent et d'attendre la fin d'année pour consommer.

-Si les taux d'intérêt sont faibles (et inférieurs à l'inflation) il a intérêt à consommer, voire même à emprunter pour consommer.

hypothèse 2:

taux d'inflation = 10 %   L'ensemble de biens et services qui coutaient 100 euros en début d'année, coûte en fin d'année 110 euros

taux d'intérêt = 5%       Si l'on place à la banque 100 euros en début d'année, on recevra 105 euros en fin d'année.

Dans ces conditions, l'agent a intérêt à consommer immédiatement car avec 100 euros en début d'année, il est possible de se procurer plus de b&s qu'avec 105 euros récolter en fin d'année après placement à la banque. En effet, l'ensemble de b&s acheter pour 100 euros en début coûte désormais 110 euros. Les 105 euros de placement sont donc insuffisants pour se procurer tout le panier de biens.

105/110 x 100 = 95,5 

Ainsi, les 105 euros récupérés en fin d'année ont le même pouvoir d'achat que 95,5 euros en début. L'individu consommera moins avec 105 euros en fin d'année qu'avec 100 euros en début d'année, il aurait dû consommer en début d'année.

Donc, si taux d’intérêt supérieur au taux d’inflation : épargne

Si taux d’intérêt inférieur au taux d’inflation : consommation

2) L’épargne dépend du revenu et de l’âge

-l'épargne dépend du niveau de revenu (doc.3 p.81)

En France, en 2011, d'après l'INSEE, les 20% des ménages les plus riches épargnent en moyenne 22 500 euros par an.

Plus le revenu augmente et plus le taux d’épargne augmente aussi (ce qui signifie que le montant épargné augmente également avec le revenu). Plus le revenu augmente et plus la part des dépenses de consommation dans le revenu diminue. On satisfait l’ensemble de nos besoins avec un montant de consommation dont la part dans le RDB diminue à mesure que ce dernier augmente.

-l'épargne dépend de l'âge

C'est la stratégie à long terme. Le choix entre épargne et consommation varie en fonction de l'âge de l'individu (cycle de vie de Modigliani) : on emprunte dans un premier temps(car on est jeune, on prend des risque car on a l’avenir devant soi. Il faut payer la maison, la voiture et il faut s'équiper). Puis lorsque l’emprunt est remboursé (40-50 ans), on épargne, avant de puiser dans le patrimoine (désépargne) au cours de la retraite. Ajoutons à cela qu'en général les ménages cherchent à maintenir un niveau de consommation constant au cours de leur vie ou à l'augmenter légèrement.

Cycle de vie de Modigliani : les comportements d’épargne et de consommation dépendent de l’âge des agents : consommation / épargne / désépargne

D) Approche comptable 

Emplois : que fait-on de nos ressources ?

Ressources : d’où vient l’argent dont nous disposons ?

Compte de résultat du Ménage

emplois ressources

-impôts

-cotisations

=RDB

revenus primaires

+ prestations sociales

+ transferts entre ménages

-consommation

=Epargne Brute

RDB

-investissement

= capacité de financement (Si EB>Investissements)

Epargne Brute

Q4 : D’où viennent les ressources de l’entreprise ?

O4 : savoir ce qu’est l’excédent brut d’exploitation et comprendre que les entreprises se financent par auto-financement et finance externe (emprunts bancaires et recours aux marchés financiers, en particulier actions et obligations).

I/ La création de richesse

A) Du CA à la VA

Doc.3 p.83

Production = Chiffre d’affaire = recette = Prix x Quantités vendues

Au sens comptable, il faut tenir compte de la variation des stocks. Si l’entreprise accroît ses stocks, elle accroît la valeur de toute sa production (production au sens du résultat, ce que l’on a produit, évaluée au prix de marché).

Mais nous négligerons la variation de stocks

P = CA = p x Qv

Soit un artisan qui produit des tables en bois et qui les vend 100€ pièce. Pour une quantité de 1000 tables produites, on évaluera sa production à 100.000 €. Il s’est endetté à hauteur de 50 000 euros pour son atelier et l’achat des outils et des machines nécessaires. Il a un salarié qu’il paie 1500 euros par mois. il utilise 10 euros de bois, 3 euros de clous et d evis, 5 euros de peinture et 20 euros d'aluminium pour fabiquer une table.

Le plus souvent, la production désigne l’ensemble des biens ou services vendus sur un marché, il s’agit alors de la recette du producteur, on parle de chiffre d’affaires (CA). Plus le CA est important (plus il vend de table), plus son profit le sera également.

Mais cet indicateur de la production est imparfait et il ne correspond pas parfaitement à la richesse créée par l’artisan, pourquoi ?

-le producteur n’a pas produit (créé) le bois, ni les clous ni les vis nécessaires à la fabrication des tables, électricité qui compose pourtant son prix de vente. Le producteur ne proposera pas un prix inférieur à la somme des éléments qui constitue le produit fini et qu’il a dû se procurer.

Les consommations intermédiaires ont été achetées par l’entreprise, elles correspondent à l’ensemble des biens et services qui sont détruits, transformés ou incorporés au produit fini lors du processus de production. Ces consommations intermédiaires ne sont utilisées qu’une seule fois.

Valeur Ajoutée = la vraie richesse créée par l'entreprise = CA – CI

mardi 29 avril 2025

Bac Blanc de Français (pas de cours)

 

 

 

 

 

 

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