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mardi 1er octobre 2024
Doc.boisseaux de tomates (doc.1 p.26)
Quantité Q de tomates (en boisseaux) |
Coût total CT = CF + CV |
Coût variable CV |
Coût moyen CM = CT/n |
Coût marginal Cm = CT(n+1) - CT (n) |
0 | 14 | 0 | xxxx | 16 |
1 | 30 | 16 | 30 | 6 |
2 | 36 | 22 | 18 | 8 |
3 | 44 | 30 | 14.7 | 12 |
4 | 56 | 42 | 14 | 16 |
5 | 72 | 58 | 14.4 | 20 |
6 | 92 | 78 | 15.3 | 24 |
7 | 116 | 102 | 16.6 | xxxxxx |
Nous constatons que le coût marginal de production augmente à partir d'une certaine quantité. Lien à faire avec la croissance de la fonction d'offre : si la quantité offerte augmente avec le prix c'est parce que les coûts marginaux sont croissants. Plus le volume de la production augmente et plus le coût de production de la dernière unité augmente. L'entreprise ne la produit donc que si le prix augmente. (Très très important).
B) Recette totale, recette moyenne et recette marginale
La recette totale correspond au produit des ventes, on l'appele aussi le chiffre d'affaires, on note :
RT(n) = p x n avec p : le prix et n : le nombre d'unités vendues
La recette moyenne s'écrit :
RM(n) = RT (n) /n = p x n / n = p
Enfin, la recette marginale s'écrit :
Rm (n) = RT(n+1) - RT(n) = p
Recette marginale : augmentation de la recette induit par la vente d’une unité supplémentaire de bien. Rm = prix puisque l’entreprise est price taker.
Nous en concluons donc que RM(n) = Rm(n) = p
II/ Recherche de la maximisation du profit
A) Le programme du producteur
Recherche du Profit :
P(n) =RT(n) – CT(n) le profit correspond à la recette moins les coûts.
Jusqu’ici tout va bien…
Graphiquement la courbe du profit ressemble à une parabole ayant un maximum (il existe une quantité telle que le bénéfice est maximum). A mesure que les quantités produites augmentent, le profit augmente dans un premier temps, puis il diminue (il admet donc un maximum). Lorsque la courbe du bénéfice est à son maximum, la pente de la tangente en ce point maximum est nulle (la tangente est parallèle à l’axe des abscisses). Mathématiquement, il faut trouver le point (la quantité, « n ») pour lequel, la dérivée de la fonction bénéfice est nulle. On note :
B’(n) = 0 la dérivée du bénéfice pour « n » unité est nulle.
Or, comme B(n) = RT (n) – CT(n)
On peut écrire B’(n) = RT’(n) – CT’(n)
De plus, la dérivée de la recette totale correspond à la recette marginale (de combien augmente ma recette si je vends une unité de plus) et la dérivée du coût total correspond au coût marginal (de combien augmente mes coûts si je produis une unité supplémentaire).
Donc, B’(n) = 0 = Rm(n) – Cm(n)
On en conclut que le bénéfice est maximum lorsque Rm(n) – Cm(n) = 0
Donc, quand Rm(n) = Cm(n)
Si vous n’avez pas compris le raisonnement mathématique, je ne vous en veux pas, il fait appel à des connaissances que vous ne maîtrisez pas. En revanche, vous devez comprendre le résultat du programme du producteur. Le bénéfice est maximum lorsque la recette marginale est égale au coût marginal. En effet, l’entreprise produit jusqu’à ce que, ce que rapportera la prochaine unité produite (recette marginale) correspond parfaitement à ce qu’elle coûtera (coût marginal). Cette prochaine unité ne sera donc jamais produite puisqu’elle ne rapporte rien. L’entreprise a gagné de l’argent sur toutes les unités précédentes mais elle ne gagnerait rien sur la prochaine, il n’y a donc aucun intérêt à la produire. On comprend alors pourquoi le profit est maximum en ce point : jusqu’à la quantité pour laquelle Rm=Cm, la Rm était supérieur au Cm, donc le bénéfice augmentait à mesure que les quantités augmentaient, mais pour cette quantité (ou Rm=Cm) il n’y a pas de bénéfice sur la prochaine unité produite, donc la production s’arrête.
On retient donc que l’entreprise maximise son bénéfice lorsque Rm = Cm
Donc, lorsque : prix = Cm (et oui puisque p=RM = Rm)
Doc. Max du profit -boisseaux de tomates (doc.2 p.26)
Quantité de boisseaux de tomates |
Recette totale RT = Px Q |
Recette moyenne RM = RT/Q |
Recette marginale Rm = RT (n+1)- RT(n) |
Coût total CT |
Coût marginal Cm= CT(n+1)-CT(n) |
Profit = RT - CT | Gain net par boisseau |
0 | 0 | xxxxx | 18 | 14 | 16 | -14 | 2 |
1 | 18 | 18 | 18 | 30 | 6 | -12 | 12 |
2 | 36 | 18 | 18 | 36 | 8 | 0 | 10 |
3 | 54 | 18 | 18 | 44 | 12 | 10 | 6 |
4 | 72 | 18 | 18 | 56 | 16 | 16 | 2 |
5 | 90 | 18 | 18 | 72 | 20 | 18 | -2 |
6 | 108 | 18 | 18 | 92 | 24 | 16 | -6 |
7 | 126 | 18 | 18 | 116 | xxxx | 10 | xxxx |
Rappel : le chiffre d’affaires que l’on appelle également la recette correspond au produit des ventes. On peut noter
Recette = CA = prix x quantités vendues
Pour 4 unités, on peut écrire : 4 x 18 = 72
Le profit correspond à la différence entre la recette totale et le coût total/
Profit = RT –CT
Ainsi, pour 4 unités produites, le profit s’élève à :
Profit (4) = 72 – 56 = 16
Pour une quantité de 3, quel est le coût marginal ? Quel est le prix de vente de la quatrième unité ?
Pour une quantité de 3 unités, le coût marginal est de 12. Autrement dit le coût de production de la quatrième unité est de 12 euros. Or cette même quatrième unité est mise en vente à 18 euros. L’entreprise a donc intérêt à produire 4 unités car cette dernière coûte moins cher qu’elle ne rapporte.
Si l’entreprise produit 4 unités. Comparez le coût marginal de la quatrième unité et le prix ; que constatez-vous ? L’entreprise a-t-elle intérêt à continuer à produire ?
Le coût marginal de la quatrième unité qui correspond au coût de la cinquième unité est inférieur à son prix (16<18), l’entreprise a donc intérêt à produire cette cinquième unité puisqu’elle lui rapporte de l’argent.
L’entreprise a-t-elle intérêt à produire 6 unités ? Expliquez.
L’entreprise n’a pas intérêt à produire 6 unités car le coût de cette dernière unité qui correspond au coût marginal de la cinquième unité est supérieur à son prix (20>18). Autrement dit l’entreprise perd de l’argent en la produisant.
La quantité qui sera proposée au marché est don celle de 5 unités puisque le profit y est alors maximisé et que l’entreprise gagne de l’argent sur chaque bien produit.
La relation qui lie le prix et le coût marginal est la suivante : l’entreprise produit la quantité telle que le coût marginal égalise le prix, les profits y seront alors maximisés.
Donc Rm = p = Cm
Tenant compte de l’augmentation du coût marginal, le chef d’entreprise va décider à quel moment il arrête de produire, c'est-à-dire, quand l’unité supplémentaire qu’il produit lui coûte autant que sa vente. Il produira une quantité telle que le cout marginal de la dernière unité est égale au prix de vente. C’est ce que l’on appelle le point mort, quantité à produire pour que Rm = Cm.
Ainsi, Bénéfice = RT – CT
Et le bénéfice est maximum lorsque Rm – Cm = 0
C’est-à-dire quand prix = Rm = Cm
Représentation graphique (sur la courbe de coût marginal et de coût moyen que vous avez construite, tracez la courbe de recette moyenne (ou prix ou recette marginale) et mise en évidence du point mort et de la zone de profit.
B. Représentation graphique.
Graphique du point mort (intersection entre le Cm et la Rm-prix) où le profit est maximisé. Point mort indique la quantité à produire, à l’intersection de la courbe de recette marginale (le prix) et de celle de coût marginal. La zone de profit correspond à la lentille située entre la courbe de recette marginale (=recette moyenne = prix) et celle de coût moyen. Les profits apparaissent lorsque la recette moyenne est supérieure au coût moyen.
graphique de la zone de profit
on retient :
-le point mort est atteint lorsque Rm = p = Cm , il s'agit de la quantité produite qui maximise le profit. Au delà de cette quantité, chaque bien produit a une recette inférieure ou égale à son coût de production.
-la zone de profit correspond à la zone où le prix (p =Rm = RM) est supérieur au coût moyen de production (coût unitaire de production)
lundi 7 octobre 2024
interrogation écrite (15 minutes)
retour sur les graphiques de point mort ou de zone de profit
C. Pourquoi l’hypothèse de coût marginal croissant est-elle nécessaire au modèle de la concurrence ?
Cette hypothèse est nécessaire car si les coûts marginaux étaient décroissants alors une entreprise en position de leader sur un marché pourrait satisfaire toute la demande à elle seule (elle offrirait une quantité toujours plus grande à un prix de moins en moins élevé, excluant de fait tout concurrent potentiel), on se retrouverait donc en situation de monopole.
Lorsqu’une entreprise fait face à une forte concurrence, sa capacité a fixé son prix devient très faible. Considérant alors le prix comme une donnée, elle atteint son objectif de maximisation du profit en égalisant la recette marginale (le prix, donc) à son coût marginal.
Un coût marginal croissant limite la production sur un marché concurrentiel.
Q5 : Que gagnent exactement les consommateurs et les producteurs à l’échange ?
O5 : Comprendre les notions de surplus du producteur et du consommateur.
I/ Le surplus du consommateur
A) Point de vue microéconomique
Doc. le surplus du consommateur : l'exemple d'une vente aux enchères (Doc le surplus du consommateur l exemple d une vente aux encheres)
4-Disposition à payer : prix maximum auquel le consommateur est disposé à acheter une unité du bien. Cette disposition dépend des revenus des agents et de leurs préférences (leurs goûts et besoins).
5-Surplus du consommateur : différence entre le prix maximum auquel le consommateur est disposé à acheter le produit et le prix de marché qu'il paiera pour l'acquérir. Il permet de savoir si le consommateur gagne quelque chose en participant à l’échange.
6-Surplus de John : 100 - 81 = 19.
doc. (Doc plan de demande des acheteurs)
Admettons maintenant que vous déteniez deux albums identiques d’Elvis Presley, disponibles à la vente. Vous organisez une autre séance d’enchères avec John, Paul, Ringo et Georges que vous savez fans de rock. Pour faire simple, considérons qu’aucun acheteur ne souhaite se procurer les deux disques, et que ceux-ci seront vendus le même prix. Dans ces conditions, le prix monte jusqu’à ce qu’il ne reste plus que deux acheteurs. Reprenons les mêmes dispositions à payer que dans l’exercice 2 p.22.John est prêt à payer 100, Paul 80, George 70 et Ringo 50. Ici, les enchères cessent quand John et Paul proposent 71 $. A ce prix John et Paul sont ravis d’acquérir le disque, tandis que George et Ringo ne sont pas prêts à payer plus chers. John et Paul reçoivent un surplus du consommateur égal à la différence entre leur disposition à payer et le prix qu’ils ont effectivement payé. Le surplus de John est donc de 29 et celui de Paul est de 9.
B) Point de vue macroéconomique
Doc. gains à l'échange et surplus du consommateur (Doc gains a l echange et surplus du consommateur)
8- on observe un gain avant la baisse du prix car la disposition à payer (65) est supérieure au prix de marché (40) ; et on observe également un gain après la baisse du prix puisque la disposition à payer est toujours supérieure au prix de marché (l'écart s'est même accru).
9-BAC (surplus avant la baisse), BDE (surplus après la baisse)
10- on accroît l’écart entre la disposition à payer et le prix (pour ceux qui sont déjà acheteurs) et on gagne également de nouveaux consommateurs pour lesquelsun écart se crée entre leur disposition à payer et le prix de marché (leur disposition à payer devient supérieure au prix de marché).
11- si le prix augmente, le surplus diminue car l’écart se réduit entre le prix de marché et la disposition à payer des premiers consommateurs présents sur le marché (perte de la zone hachurée) et certains consommateurs ne sont plus en mesure de payer le prix de marché (perte du triangle vert), ils ne sont plus solvables (discrimination économique).
II/ le surplus du producteur
Même raisonnement mais il ne s’agit plus d’une disposition à payer mais d’une disposition à offrir, à produire.
Doc. gains à l'échange et surplus du producteur (Doc gains a l echange et surplus du producteur)
Disposition à vendre : prix minimum auquel le producteur est disposé à offrir un bien sur le marché.
Surplus du producteur : différence entre le prix de marché et la disposition à vendre. Il permet de savoir si le producteur est gagnant en participant à l’échange.
t.à.f pour le 08/10 : répondre aux questions 12, 13 et 14 du doc
mardi 8 octobre 2024
correction de l'IE du 07/10
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Doc. gains à l'échange et surplus du producteur (Doc gains a l echange et surplus du producteur)
12-BDO (surplus du producteur avant augmentation du prix) et CAO (surplus après).
13- accroissement de l’écart entre la disposition à vendre des anciens producteurs et le prix de marché et augmentation du nombre de vendeurs potentiels.
14-lorsque le prix baisse le surplus du producteur diminue car certains producteurs quittent le marché car ils ne sont plus rentables (leurs coûts marginaux augmentent) et d’autres voient l’écart entre disposition à vendre et prix de marché se réduire.
Disposition à vendre : prix minimum auquel le producteur est disposé à offrir un bien sur le marché.
Surplus du producteur : différence entre le prix de marché et la disposition à vendre. Il permet de savoir si le producteur est gagnant en participant à l’échange.
Q6 : Quels sont les éléments qui justifient l’existence d’un marché concurrentiel ?
O6 : Comprendre la notion de gain à l’échange et savoir que la somme des surplus est maximisée à l’équilibre.
I/ Les gains à l’échange
A) Il y a un avantage à ne pas tout faire soi-même
Doc. les gains à l'échange (Doc les gains a l echange)
1-Plus rapide (plus de quantités), plus précis (meilleure qualité), capacité d’innovation, tous ces éléments permettent d’accroître la productivité du travail.
2-le marché va permettre d’écouler les stocks qui résultent de la spécialisation et de trouver des produits en échange. Le marché permet de confronter l'offre et la demande. Comme les individus ne font pas tout eux-même il faut qu'ils rencontrent les producteurs de ce qu'ils ne produisent pas eux-mêmes
3- l’échange marchand permet aux agents économiques de se spécialiser dans les activités où ils sont les plus efficaces. Ils deviennent chacun plus productifs et parviennent ainsi à obtenir par l’échange une quantité plus importante et plus diversifiée de biens qu’en situation d’autarcie. L’échange est donc mutuellement avantageux.
Lionel MESSI a-t-il intérêt à tondre lui-même sa pelouse ?
Raisonnement en termes de coût d’opportunité : si Lionel MESSI tond sa pelouse (et Lionel MESSI tond sa pelouse mieux que personne car il fait tout très bien), il ne peut pas faire autre chose, il ne peut pas s’entrainer (il perd une journée de salaire, car le jardin de Lionel MESSI est très grand), il ne peut pas tourner une publicité (qui lui rapporterait des millions). Bref, s’il tond sa pelouse, il économise le coût d’un jardinier mais il ne peut pas réaliser les activités pour lesquelles il possède un certain talent et qui lui rapportent beaucoup d’argent. Le coût d’opportunité lié à la tonte de sa pelouse est ici très élevé (revenu d’activité : publicité, football…). A l’inverse, s’il décide d’aller travailler et de payer un jardinier, alors le coût d’opportunité de son action s’élève au coût du jardinier (quelques centaines d’euros). Donc, non, Lionel MESSI n’a pas intérêt à tondre lui-même sa pelouse.
Gains à l’échange : la spécialisation permise par l'échange généère des gains de productivité qui permettent à tous les agents économiques davantage de biens et sevice qu'en situation d'autarcie. Avantages procurés aux offreurs et demandeurs qui échangent. Il correspond au surplus du producteur et du consommateur qu’ils réalisent à l’échange au prix d’équilibre par rapport à leur disposition à produire ou à payer.
B) Illustration graphique des gains à l’échange
Doc.à l'équilibre le surplus gobal est maximal (Doc a l equilibre le surplus collectif est maximal)
7-il correspond aux gains à l’échange, somme du surplus du consommateur et du producteur, c’est le surplus global.
8-échange mutuellement avantageux : échange où tout le monde gagne, on parle de jeu à somme positive, tout le monde est gagnant.
La somme du surplus du consommateur et du surplus du producteur correspond au surplus collectif (ou global) qui permet de mesurer la totalité des gains retirés par les offreurs et les demandeurs à l’occasion de l’échange.
A l’équilibre sur un marché concurrentiel, le vendeur et l’acheteur sont l’un et l’autre gagnants et l’échange est alors un jeu à somme positive. Tout le monde est content puisque chacun a obtenu les quantités souhaitées au prix convenu, et chacun a pu vendre sa production. Ces gains mutuels s’observent dès que le consommateur obtient une unité d’un bien quelconque à un prix plus faible que celui qu’il était prêt à mettre tandis que le producteur, de son côté, obtient un prix plus élevé que celui qu’il était prêt à accepter. L’un et l’autre dégagent alors un surplus lors de l’échange. On parle de gains à l’échange
II/ la somme des surplus est maximisée à l’équilibre
A) L’inefficacité des prix administrés
Doc.l'inefficacité des prix administrés (Doc l inefficacite des prix administres)
11-pénurie car l’offre est inférieure à la demande (2,2-1,8 = 0,4 millions d’appartements : 400 000)
12-ABC = DBE + ADEC ABC = DBE + ADEF + FEC
DBE = ABC – (ADEF + FEC)
DBE = surplus avant prix plafond – surplus après prix plafond
13- perte sèche, risque de pénurie, file d’attente, marché noir, dégradation de la qualité du bien car frein à l’investissement, détournement d’usage du bien (air bnb). Exactement ce que l’on observe sur le marché de l’immobilier.
Dans le cas d’un marché administré, soit par un prix plafond (immobilier), soit par un prix plancher (marché du travail), la théorie microéconomique nous montre que le surplus global est moins important qu’en situation de concurrence pure et parfaite. Dans les deux cas, l’économie subit une perte sèche (le triangle entre la courbe d’offre, celle de demande et l’axe des quantités échangées). Dans le cas d’un prix-plancher, le surplus du producteur (le travailleur sur le marché du travail) augmente par rapport à la CPP et celui du consommateur (l’entreprise sur le marché du travail) diminue. Dans le cas d’un prix-plafond, c’est le surplus du consommateur qui augmente et celui du producteur qui diminue. Mais dans les deux cas, rappelons-le, le surplus global est moins important qu’en situation de CPP.
lundi 14 octobre 2024
Discussion et révisions autour du DS
retour au cours
B) La supériorité du modèle concurrentiel
Doc.3 p.25
9-lorsque le prix diffère du prix d’équilibre, il y a forcément des agents insatisfaits. Si le prix est supérieur au prix d’équilibre, on se rapproche de la disposition à payer de certains agents réduisant ainsi leur surplus, tandis que d’autres consommateurs ne peuvent désormais plus consommer faute de moyen.
Si le prix est inférieur au prix d’équilibre on se rapproche de la disposition à offrir de certains producteurs, réduisant ainsi leur surplus, tandis que d’autres producteurs ne sont désormais plus disposés à produire.
10-Le surplus collectif est maximal parce que l’ensemble des échanges mutuellement avantageux sont réalisés. Il est impossible d’améliorer la situation d’un agent sans détériorer celle d’un autre agent. Situation optimale au sens de Pareto. La somme des surplus est maximisée à l’équilibre car tout le monde est satisfait. Pas de perte sèche, toute l’aire entre les deux courbes.
Donc, VIVE LE MARCHÉ !!!!
!!! surplus et chocs !!!
dans le cas d'un choc de demande positif le surplus global augmente. Exercez-vous sur les autres types de choc pour constater la transformation du surplus global, du surplus du producteur et du surplus du consommateur.
fin du chapitre
Chapitre II- Comment les marchés imparfaitement concurrentiels fonctionnent-ils ?
Q1 : Quelles sont les sources du pouvoir de marché
O1 : comprendre, à l’aide d’exemples, les principales sources du pouvoir de marché (nombre limité d’offreurs, ententes et barrières à l’entrée).
I/ Qu’est-ce qu’un pouvoir de marché ?
A) Définition
Avoir du pouvoir sur un marché : pouvoir d'influencer le prix et les quantités. Capacité à s'extraire de la concurrence
Et on cherche à s’extraire du modèle de la CPP, remise en cause de :
-l’atomicité : situation de monopole (maîtrise des prix ou des quantités), ou entreprise qui inonde le marché (en produisant à grande d’échelle on réalise des économies d’échelle qui permettent de baisser le prix de vente et de devenir plus compétitif (capacité à gagner des parts de marchés). Compétitivité prix.
-homogénéité : les entreprises vont chercher à se différencier. Cela suppose une volonté de se différencier et donc une capacité d’innovation (compétitivité hors prix).
-transparence : cacher l’information, faire des choses illégales (cartel, abus de position dominantes)
-libre entrée/sortie : barrières juridiques (brevet)
B) Mesures
1) Indice de Lerner
On mesure le pouvoir de marché d'une entreprise par l'indice de Lerner :
ILerner= (p- Cm)/p
Interprétation du calcul :
p-Cm : mesure l’écart entre le prix du producteur et le coût marginal de production de la dernière unité produite.
Petit rappel. En CPP, le producteur maximise son profit lorsque p=Cm mais en situation de monopole (nous le verrons bientôt), le profit est maximisé dans une situation où p>Cm. Plus une entreprise à la capacité de fixer un prix supérieur à son coût marginal, plus elle détient de pouvoir sur le marché. L’indice de Lerner est compris entre 0 et 1. En effet en CPP, p=Cm,
donc ILerner = 0
En situation de monopole, l’entreprise génère un écart entre le prix et le Cm et l’indice de Lerner se rapproche sans jamais l’atteindre, du « 1 ».
L’indice de Lerner calcule donc le poids du pouvoir de marché dans le prix de vente du producteur.
Imaginons une situation dans laquelle l’entreprise vend sa production 100 euros et que le coût marginal de la dernière unité produite s’élève à 80 euros.
p- Cm = 100 – 80 = 20
Sur les 100 euros qui forment le prix du bien, 20 euros résultent de la capacité de l'entreprise à s'extraire de la concurrence.
Que représente ces 20 euros dans le prix de vente final de 100 euros ?
20/100 = 0,2
Le pouvoir de marché de notre entreprise contribue à 20% de la formation de son prix.
mardi 15 octobre 2024
DS (1 heure)
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2) Les parts de marché
Doc.1 p.36
Les données en SES :
-valeurs absolues : unité (dollars, barils de pétrole, habitants) + échelle (milliers, millions, milliards)
-valeurs relatives : % : 2 possibilités
-% de répartition : part relative = (sous-ensemble/ensemble) x 100
-% de variation : taux de croissance
!!! part relative = (sous-ensemble / ensemble ) x 100
!!! part de marché de Renault Zoe = (nombre de voitures électriques vendues par Renault / nombre de voitures électriques vendues en France ) x 100 = 17038/30959 x 100 = 55
En 2018, en France, d'après AVERE-France, sur 100 voitures électriques vendues, 55 sont des Samsung.
Les trois premiers producteurs de smartphones se partagent donc 73,9 % du marché. En effet :
[(17038+4572+ 1278)/30959 ] x100 = 73,9
Le marché des voitures électriques correspond donc à un oligopole. L'hypothèse de CPP qui est ici remise en cause est l'atomicité.
Part de marché : la part de marché d’un produit ou d’une entreprise sur un marché donné correspond au pourcentage de ses ventes (en valeur ou en volume) par rapport au total des ventes observées sur le marché.
II/ Les sources du pouvoir de marché
A) Un nombre limité d’offreurs présents sur le marché accroît le pouvoir de marché (parts de marché)
S’il y a beaucoup d’acteurs sur un marché, alors il est facile d’y entrer mais le pouvoir de chacun sera faible car la concurrence sera forte. A l’inverse, si le nombre d’acteurs est limité sur un marché, il est en général difficile d’y faire son entrée, les entreprises déjà présentes ayant de grandes parts (du fait de barrières à l’entrée comme les brevets qui protègent les entreprises déjà en place), mais si on y entre le pouvoir y sera plus important (augmentation des parts de marché par rapport à CPP car innovation).
Pouvoir de marché du Monopole > oligopole > CPP
B) Recherche de compétitivité
Pour accroître leurs parts de marché les entreprises doivent être compétitives.
Compétitivité : capacité à gagner des parts de marché. On distingue deux types de compétitivité : la compétitivité-prix (qui consiste à avoir un prix inférieur à ceux des concurrents) et la compétitivité hors-prix (ou qualité, qui consiste à offrir un bien de meilleur qualité ou qui se différencie des concurrents du fait d’une innovation).